Bovins de boucherie Les tarifs baissent
Faute de consommation pendant cette nouvelle semaine de canicule, les abattoirs tournent au ralenti. Côté production, la sécheresse tend à renforcer les sorties, même si le phénomène est peu visible à cette période de l’année.
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Sur les marchés, l’activité est aussi au ralenti, avec de nombreux opérateurs en congés. La semaine prochaine, une très grande partie des marchés seront fermés. Malgré la faiblesse de l’offre, l’activité commerciale est assez tendue.
Les femelles de qualité bouchère sont peu recherchées, car un grand nombre de boucheries des grandes métropoles sont fermées, et celles des zones de vacances ont peu de clients, du fait de la chaleur.
Les blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg se maintiennent avec difficulté entre 4,10 et 4,80 €, à Cholet. Les limousines sont également moins sollicitées. Les U se négocient de 4,10 à 4,50 € et les R de 3,60 à 4,00 €. Les tarifs des charolaises et des réformes de choix secondaire convenables reculent. À Cholet, les cours vont de 3,75 à 3,90 € pour les U et de 3,50 à 3,65 € pour les R.
La tendance est également à la baisse pour les réformes laitières. Les industriels constatent surtout un net recul de la qualité des animaux, qui arrivent beaucoup plus maigres dans les abattoirs. Les bonnes prim’holsteins P +/O- lourdes se vendent de 2,90 et 3,00 €.
La baisse est plus marquée pour les vaches P = lourdes, qui se négocient entre 2,60 et 2,85 €, en fonction des abattoirs. Les mauvaises vaches en manque de viande et de finition (P-) se vendent de 1,70 à 2,20 €, en fonction du poids.
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